Le Dernier
Homme

HISTOIRE DU PROJET

Luther et Hélios sont les derniers survivants sur Terre. Réfugiés dans des blockhaus au bord de l’océan, ils luttent ensemble pour leur survie.
Simples proies face aux animaux sauvages, Luther n’a qu’un seul objectif : survivre. Mais pour Hélios, cela ne suffit pas. Un autre besoin primaire le hante : créer.

PHOTOS DU PROJET

EXPLICATIONS DU PROJET

Après avoir réalisé Les rêves du plongeur (sélectionné par plusieurs festivals et ayant obtenu la seconde place au festival Paris Courts Devant), Olivier Poisson s’est lancé dans l’aventure de Le Dernier Homme. Produit par l’association Les Films du Chat d’oz, Le Dernier Homme a été tourné sur la plage du Cap-Ferret en Gi­ronde. C’est ici que le réalisateur a eu l’idée de ce film. Il souhaite, par ce court-métrage post-apocalyptique en huit-clos, rendre hommage à cette plage chère à son enfance et garder une trace de ce paysage avant que les blockhaus ne disparaissent. La nature a une place privilégiée dans Le Dernier Homme, omniprésente, comme un troisième personnage. Les deux survivants sont seuls face à elle et à sa force, capable de faire disparaître toutes traces humaines. Le vent, le froid, les vagues, les nuages, le soleil et le sable, autant d’éléments naturels avec lesquels l’Homme devra s’adapter. Inspiré par Seul au monde (Zemeckis, 2000) ou encore The Revenant (Iñárritu, 2015), Olivier Poisson revient ici sur le thème de la survie. Comment l’Homme parvient-il seul à survivre face à une nature violente et intraitable et dans une insoutenable solitude ? C’est à cette question que Le Dernier Homme répond. Quelles seront les raisons de vivre qui pousseront Hélios et Luther se battre ?
Mais comment parler d’Homme et de nature sans parler d’art. Véritable toile de fond, l’art sera le thème majeur de ce film. A cette occasion, l’équipe a fait appel à différents street-artistes et l’un d’entre eux les a particulièrement séduits : c’est Horror. L’art dénonce, parle, fige le temps, raconte l’Homme et son histoire, sa démarche artistique, son point de vue d’artiste, et reste. Hélios ressent viscéralement ce besoin de créer, il veut laisser un héritage, une trace de son passage sur terre. Isolé et seul, en proie à un environnement hostile et violent, dans la souffrance, c’est sa seule raison de vivre. Sans l’art, sans but, un homme meurt. L’ambiance générale du court-métrage Le Dernier Homme se veut plus épurée que le précédent du réalisateur. Sans dialogue, la musique est un véritable person­nage du film. Alexandre Herer a composé, pour la seconde fois après Les rêves du plongeur, la musique de Le Dernier Homme, en collaboration avec le collectif de jazz improvisé OnzeHeureOnze.

LES MEMBRES DE L'EQUIPE


OLIVIER POISSON


Réalisateur


Jean Marc Slaque


Ingénieur du son


Constance Gloaguen


Assistante de production


Jean Combier


Directeur de la photographie


PAtrice TEPASSO

Acteur – Hélios


Alexandre Boumbou

Acteur – Luther

UN MOT DU Réalisateur

Je souhaite, à travers Le Dernier Homme, aborder la force de l’art dans notre civilisation, le message que peut porter une œuvre et l’écho qu’elle peut avoir à travers le temps et l’histoire.
Après une extinction soudaine de l’espère humaine, la nature a repris ses droits, laissant les deux derniers survivants complètement dominés par elle.
Hélios et Luther nous mettent ici face à un retour de l’homme à son animalité perdue. C’est cet aspect que je souhaite mettre en avant dans la première partie du film à travers des instincts redevenus primaires, une communication qui s’est appauvrie avec le temps et la survie comme seul objectif, avec tout ce qu’elle engendre de souffrance et de difficulté, mais aussi d’intelligence et d’habileté.
Mais l’Homme reste Homme, et comme partout où la vie humaine s’est développée, l’art l’a accompagné. Hélios utilisera l’art comme un ul­time besoin de créer, faute de procréer. L’œuvre illustrera la résolution de l’existence de l’espèce humaine, comme un dernier message de vie.

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